Des exercices pour arrêter de ronfler

L’origine de l’expression « mauvais coucheur » trouve son origine dans les situations de promiscuité qui obligeaient les gens à dormir sur une couche commune. On jetait l’opprobre sur celui qui dérangeait le sommeil des autres par son comportement nocturne.
Les personnes qui ronflent se trouvent parfois devant un véritable problème : comment ne pas être des mauvais coucheurs !
25% des hommes et 15% des femmes souffrent de ce que l’on appelle la ronchopathie. Sa fréquence augmente avec l’âge touchant plus d’une personne sur deux après 50 ans.
Le ronflement peut atteindre jusqu’à 80 décibels (l’équivalent d’un moteur de mobylette) et représenter une véritable nuisance pour l’entourage, et pour le dormeur lui même.

ronflement

Pour autant, la question principale est de savoir évaluer avant tout l’impact du ronflement chez le ronfleur lui même. Le ronfleur n’est pas toujours le bon dormeur qu’il croit !
N’hésitez pas à consulter votre médecin en lui apportant un enregistrement audio du bruit de votre respiration nocturne. Si nécessaire, il vous orientera pour faire une polygraphie respiratoire du sommeil.
En pratique, lorsque le ronflement fait partie du syndrome d’apnée du sommeil, le traitement de choix reste l’utilisation d’un masque à pression positive
Malgré son apparente complexité, si le diagnostic est bien posé, ce dispositif est souvent très bien toléré dès lors qu’il apporte un réel soulagement à son utilisateur.

Mais en l’absence d’apnée en nombre suffisant pour justifier une telle prise en charge) , le ronfleur se trouve bien démuni.

Que peut-on lui proposer ?

  • Hygiène du sommeil
  • Perdre du poids
  • Gymnastique de la langue et de la gorge
  • Intérêt du chant
  • Prise en charge positionnelle
  • Prise en charge médicamenteuse
  • Gouttière d’avancée mandibulaire
  • La place de la chirurgie ?
  • Se méfier des arnaques…