Une nouvelle étude dit que les anxieux qui cogitent tout le temps sont …

Tout le monde connaît dans son entourage une personne qui stresse pour n’importe quelle situation ou qui réfléchit beaucoup trop.

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Le type d’individu qui peut mettre plusieurs heures pour savoir s’il doit faire une chose ou pas, même si cette dernière est sans importance. Parfois, ils nous frustrent ; on n’arrive pas vraiment à les suivre, mais selon une étude récente, ils auraient une créativité surdéveloppée et une imagination exceptionnelle !

Des professeurs-chercheurs du King’s College de Londres (classé parmi les 20 meilleures universités du monde, ndlr) ont réussi à établir un lien entre l’anxiété et une imagination supérieure à la moyenne.C’est ce que nous explique le docteur Adam Perkins, un expert en neurobiologie et en science du comportement : 

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« Si ça vous arrive d’avoir des pensées automatiques négatives et stressantes, c’est dû à un niveau élevé de spontanéité et d’activité dans votre cortex préfrontal (partie arrière du cerveau, ndlr). Il s’agit là de la zone qui gère la perception des menaces et de la conscience. Les gens constamment stressés tombent plus facilement dans la panique à cause d’une réactivité supérieure à la moyenne. En d’autres termes, ça veut aussi dire que vous pouvez ressentir des émotions négatives sans qu’aucune menace ne soit présente. Ici, c’est l’imagination qui travaille. Votre inconscient construit lui-même une situation stressante, alors qu’elle n’existe pas. » 

Et finalement, ce raisonnement n’est pas si surprenant. En effet, depuis des siècles, inquiétude est mère d’invention ! Si vous n’êtes pas convaincu, voici quelques « avancées » gigantesques qui devraient vous faire changer d’avis : le nucléaire ? L’inquiétude du manque d’énergie. Le développement des armes ? L’inquiétude de l’invasion. Les progrès médicaux ? L’inquiétude de la maladie et de la mort, etc.

De manière générale, les personnes gaies et insouciantes n’ont pas cette tendance à s’inventer des soucis. Du coup, lorsqu’un problème réel leur fait face, ils ont moins de facilité pour le traiter et le résoudre, car ils ont tout simplement moins l’habitude de ce genre de situation. 

Avec du recul, on se rend compte que l’Histoire donne raison à cette étude et à ses conclusions. Isaac Newton, Charles Darwin, Vincent van Gogh ou Kurt Cobain n’ont pas eu des vies très heureuses, mais ont façonné le monde tel qu’on le connaît aujourd’hui et l’ont marqué de leurs empreintes. John Lennon disait « Le génie, c’est la douleur ». Par cette phrase, il est sans doute celui qui a le mieux résumé le concept étudié ici par les scientifiques londoniens. 

La prochaine fois que vous voyez quelqu’un d’inquiet ou stressé, dites-vous bien que vous êtes sûrement en présence d’un véritable génie !