Top 10 des trucs étonnants à savoir sur les gauchers

gaucher

Ça peut paraitre anodin : quelle différence peut-il y avoir entre un enfant qui va saisir son hochet de la main droite et celui qui préfèrera la main gauche ? Le premier grandira dans un monde bâti pour lui, utilisera des outils pensés pour optimiser son activité, l’autre fera baver tout ce qu’il écrira au stylo-plume, sera nul au baby-foot, galèrera à se servir de ciseaux normaux et devra admettre que des ciseaux pour droitiers s’appellent des « ciseaux normaux ». La vie d’un droitier est un long fleuve tranquille, celle d’un gaucher est un long combat. Rencontre avec ce peuple du miroir :

Être gaucher, c’est surtout un truc de bonhomme
Selon les derniers recensements de gauchers, on compte 6 garçons gauchers pour 4 filles. Les gauchers représentent 12,7% de la population. Regardez autour de vous, parmi les 6 collègues qui vous entourent, il y a forcément un gaucher (ou alors le DRH a filtré à l’entrée).
Être gaucher, c’est un peu de génétique et beaucoup d’acquis
Si vous deux parents sont gauchers, on ne vous félicite pas, mais vous aurez 26% de chances de l’être vous-même. C’est deux fois plus que la moyenne, l’hérédité est donc un facteur. Mais pour le reste, c’est bien l’environnement qui décidera de votre « latéralité ».
Une théorie veut que ce soit la position du fœtus dans le dernier trimestre qui décide du gaucher
Et également la position de l’enfant à la naissance. La plupart des fœtus sont orientés la tête en bas et l’oreille droite vers l’avant de la mère. Du coup, le petit bonhomme va utiliser son côté gauche pour assurer son équilibre, ce qui libère ses membres droits pour explorer des trucs (quoi, on ne veut pas le savoir…), il deviendra donc droitier. On « nait » donc majoritairement droitier, mais paradoxalement, on l’est devenu par un apprentissage prénatal.
On deviendrait gaucher par ultrason
selon une étude scientifique complémentaire à la précédente : la latéralité serait en partie la conséquence des échographies prénatales. On bombarde le foetus d’ultrasons, il n’est pas bien, change de position, et paf! Il se met sur son côté droit et « explore » avec son côté gauche. Voila comment on fabrique un petit gauchers à coups d’ultrasons.
La majorité des chevaux sont gauchers
Peut-être parce qu’il n’y a personne pour les faire chier et les forcer à écrire du sabot droit.
Selon une étude, les gauchers sont plus doués en musique
Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Paul McCartney… ça se tient (bon… y’a Hugues Auffrey aussi). C’est en tout cas la conclusion d’études menées en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les gauchers seraient légèrement sur-représentés dans cette activité artistique. Là où c’est plus troublant, c’est que ce rapport se maintient pour des instruments conçus pour les droitiers, comme le violon par exemple.
Les gauchers seraient plus forts en maths L’idée était plutôt bonne : les gauchers ont moins tendance à se servir de leur hémisphère gauche pour le langage, ils seraient donc davantage susceptibles de briller en maths.
On compte davantage de gauchers parmi les tarés gens atteints de troubles mentaux
Le taux de gauchers chez les schizophrènes atteint environ 20%. D’une manière générale, les troubles mentaux ou neurologiques (dyslexie, schizophrénie et trouble déficit d’attention et hyperactivité) sont plus fréquents chez les gauchers selon les informations du Wall strate journal. Bref, si vous croisez un « fausse patte », méfiez-vous.
Les hommes gauchers, en moyenne, gagnent plus de fric que les droitiers
C’est le résultat d’une étude économique qui n’avaient que ça à foutre (c’est pas comme s’il y avait une crise mondiale, et tout ça…). Comment expliquer cela ? L’étude ne nous donne pas d’infos convenables, alors on imagine : les gauchers écrivent mal, ils font médecine, décrochent un doctorat et gagnent plus que toutes les autres personnes ayant un doctorat. Et, à part les pharmaciens, plus personne ne leur reproche de mal écrire.
Les gauchers ne sont pas automatiquement homosexuels (et inversement)
Ca parait évident, mais curieusement, la possible relation entre sexualité et latéralité semble exiter les chercheurs. Une étude de 2002 trouve que les lesbiennes sont un peu plus souvent gauchères que les hétéros, mais la tendance ne se retrouve pas chez les hommes. L’année suivante, c’est l’inverse, plein de gays gauchers dans le panel, mais pas trop de lesbiennes. Qu’en penser sinon que ces chercheurs feraient mieux de chercher un vrai boulot ?