Jouir (ou pas) le premier soir: 10 fille témoignent

A la question « coucher le premier soir ou pas ? », si on passait du critère du principe à celui du plaisir ? Celles qui passent à l’action sans traîner se lâchent-elles plus facilement ou l’ orgasme reste-t-il réservé aux histoires qui durent ? Dix filles nous disent tout.

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« Jouir, pour une femme, c’est un cadeau qu’elle fait »

« Pour avoir pratiqué à la fois la relation longue et l’aventure d’un soir (mais pas en même temps !), je sais désormais que c’est mon état d’esprit du moment qui me conduira à l’orgasme ou pas. Je peux être très amoureuse mais pas disponible, auquel cas il n’y a rien à faire. Je peux au contraire être d’humeur coquine dans les bras d’un inconnu et réussir à jouir sans problème ! » Justine, 33 ans, Lille

« Je n’ai pas facilement d’orgasme. Avant de rencontrer mon mec actuel, je n’avais d’ailleurs réussi qu’à en avoir seule. Avec lui, on parle beaucoup de sexe, il connaît mon corps, mes préférences, mes désirs, mes fantasmes… Je suis sûre que c’est cette connaissance de ce que je suis qui lui permet de me faire monter au septième ciel. Et ça, ce serait impossible avec un inconnu… » Mathilde, 31 ans, Paris

« Je sais, pour l’avoir vécu, que je peux très bien avoir un orgasme en couchant le premier soir. Mais maintenant, je fais en sorte de ne pas en avoir. Je trouve que jouir, pour une femme, c’est un cadeau qu’elle fait ! Et je ne veux pas faire de cadeau à n’importe qui ! » Marie, 28 ans, Toulouse

« Je ne m’abandonne pas dans les bras de n’importe qui »

« Bizarrement, je jouis plus facilement quand je couche avec un mec le premier soir que quand j’attends… Peut-être parce que, sans avoir de sentiments, je suis plus tournée vers mon propre plaisir, et que je pense égoïstement avant tout à me faire du bien ! » Béatrice, 27 ans, Cannes

« L’orgasme (le mien en tout cas !), c’est quand même un sacré abandon… Quand je jouis, je ne me contrôle plus, parfois je ris, parfois je pleure… Bref le genre de trucs qui peuvent mettre mal à l’aise quand on ne se connaît pas bien… Et puis je ne m’abandonne pas dans les bras de n’importe qui : comme je sais que je jouis assez facilement, je ne couche pas le premier soir si je n’ai pas un minimum de complicité, de confiance ou d’affinités avec un mec. » Marie-Christine, 32 ans, Chambéry

« Je trouve que coucher le premier soir, ça représente encore  aujourd’hui, pour les femmes, une sorte d’interdit culturel, éducatif.  Et je crois que le fait de transgresser cet interdit m’excite… En  couchant le premier soir, je sais que je suis dans une sorte de ‘zone  rouge’ qui participe sûrement à me faire grimper aux rideaux… » Agathe, 25 ans, Lorient

« Je reste dans le self contrôle »

« Quand je ne connais pas bien un homme, je ne suis pas en confiance. Quand je ne suis pas en confiance, je ne me lâche pas. Quand je ne me lâche pas, je ne jouis pas. C’est mathématique ! » Lucie, 30 ans, Nanterre

« Je suis beaucoup trop cérébrale pour prendre du plaisir dans les bras d’un homme que je ne connais pas encore bien. Cela m’arrive de coucher le premier soir, mais je ne me fais pas d’illusion sur ce qu’il va se passer : je peux prendre du plaisir, bien sûr, mais pas jouir. Pour ça, j’ai besoin d’avoir de la complicité, de l’admiration pour l’autre… Ce qui est rare le premier soir ! » Anne, 29 ans, Tours

« Je n’ai jamais joui. Et je n’ai jamais couché le premier soir.  Peut-être que je pourrais faire d’une pierre deux coups, non ? » Clémence, 21 ans, Amiens

« J’ai tellement peur de ne pas être respectée, de passer pour une ‘salope’ que je ne m’autorise pas à me lâcher le premier soir. Je reste dans le self contrôle, ce qui est à l’opposé de l’orgasme… » Audrey, 32 ans, Calais

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